Je m’appelle Lydia, je suis étudiante en Master 2 Santé publique et parcours de soins. En 2018, à Lyon, j’ai commencé à travailler dans une agence d’aide à domicile, en tant qu’auxiliaire de vie en contrat étudiant. Depuis le 23 septembre 2019, je continue ainsi à exercer le métier d’auxiliaire de vie via un job étudiant, à l’agence Vitame Paris. Après, l’obtention de mon diplôme, je souhaiterais devenir Coordinatrice d’agence ou Responsable de secteur, dans une agence d’aide à domicile à Paris.
Au quotidien, j’aide différentes personnes, âgées, dépendantes, en situation de handicap. Je pratique toutes sortes de prestations, telles que l’aide à la toilette, l’aide à la prise de repas, l’habillage, les tâches ménagères et l’accompagnement aux courses, dans les magasins ou à la pharmacie.
Être auxiliaire de vie, c’est aussi entretenir une relation de confiance avec ses bénéficiaires. C’est ce que j’apprécie le plus dans mon métier.
Une histoire d’autonomie à nous raconter ?
J’ai aidé une de mes bénéficiaires, qui est une personne âgée, à être plus autonome en la laissant petit à petit se brosser les cheveux, se laver les mains ou encore s’habiller toute seule. Depuis 2 mois, elle prend plaisir à faire ces gestes du quotidien avec plus d’autonomie.
Les qualités nécessaires à ce métier ?
La patience, savoir aimer les personnes et son métier, savoir prendre du recul et être au service de l’autre.
Et pendant l’épidémie, comment s’est passé votre quotidien ?
Pendant le 1er confinement, ça a été très épuisant, il n’y avait plus de transports en commun et j’ai dû me rendre à pied chez mes bénéficiaires. L’agence Vitame Paris a assuré notre sécurité en nous fournissant des gants, du gel hydroalcoolique, des blouses et des masques. Du côté des personnes âgées, cela a été difficile pour eux de porter le masque et de garder une distance de sécurité.
Durant le 2ème confinement, cela s’est mieux passé, nos bénéficiaires ont pris l’habitude de porter le masque et de nous voir le porter.
Pour le 3ème confinement, nous étions habitués, autant le personnel que les bénéficiaires, donc les gestes barrières ont été plus faciles à gérer. J’ai également pu être aux côtés des personnes âgées qui se sont fait vacciner chez eux, afin de les rassurer.
J’ai été très anxieuse durant cette épidémie, comme une grande partie d’entre nous, nous n’étions et nous ne sommes toujours pas sereins quant à la possibilité de transmettre le virus à nos proches et à nos bénéficiaires.
Anecdote de Lydia :
Le jour des 100 ans d’un de mes bénéficiaires, tous les voisins lui ont fait une surprise en chantant joyeux anniversaire en bas de l’immeuble. Il était à la fenêtre avec moi. Nous étions très émus.
Découvrez le témoignage de Nancy, auxiliaire de vie à l’agence Destia Paris 15ème.