Je suis chauffeur-livreur de repas à domicile depuis 10 ans au sein de l’agence Vitame 30 (réseau Destia) à Nîmes.
Auparavant, je travaillais dans le monde de l’imprimerie et ce, depuis une trentaine d’années. J’occupais le poste de conducteur offset et assurais les opérations nécessaires à l’impression des documents. En 2008, la crise a secoué le secteur et mon ancien employeur a été contraint de me licencier.
Appréciant conduire, j’ai décidé de changer de métier pour devenir chauffeur. Grâce à une connaissance, j’ai obtenu un entretien avec les responsables de Vitame 30 qui cherchait à ce moment-là un candidat à un poste de chauffeur-livreur pour des repas à domicile.
J’ai tout de suite accroché à ce métier. Au-delà du plaisir de conduire quotidiennement, j’apprécie particulièrement le contact humain avec les personnes âgées.
Une journée type commence à 7 heure du matin. Je consacre toute ma matinée à la livraison. L’après-midi est dédiée à la préparation des repas du lendemain, en fonction des choix indiqués sur les feuilles de menu des bénéficiaires.
Parfois, je suis le seul contact extérieur des personnes âgées auxquelles je rends visite. C’est donc très important d’entretenir une relation de confiance et même une relation personnelle avec elles. Je ne suis pas un simple chauffeur-livreur, j’ai une véritable fonction sociale auprès des bénéficiaires.
3 décembre 2018
L’anecdote de Francisco
Parmi les bénéficiaires à ma charge, je m’occupe d’une personne âgée sous tutelle qui éprouve des difficultés à marcher. Un matin, en sonnant chez elle, j’entends une voix : « je ne peux pas bouger, je suis tombée par terre ». Par l’intermédiaire de la pharmacie du quartier, j’ai prévenu son auxiliaire de vie qui était en posession des clés de l’appartement. Arrivé sur les lieux, je me suis mis à sa disposition pour aider la personne âgée. Sans mon intervention, la situation aurait pu être bien plus grave.