Je travaille au sein de l’agence Destia Franconville (Sous mon toit) depuis 2015.
Ma carrière professionnelle a commencé assez tard. J’ai consacré la première partie de ma vie à mes enfants. C’est après leur départ du foyer que je me suis lancée sur le marché du travail où j’ai exercé des petits boulots à l’usine en tant que manutentionnaire et préparatrice de commandes. Après 3 ans, j’ai souhaité me réorienter. J’ai alors consulté les annonces de formation de l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa). L’une d’entre elles proposait de former les candidats à devenir assistant(e) de vie. En tout honnêteté, je n’ai pas postulé par passion. J’avais même une certaine appréhension sur le fait d’être à la hauteur des responsabilités que ce métier implique. Pendant cette formation, j’ai effectué un stage en maison de retraite où j’ai été particulièrement déçue par les conditions d’encadrement des personnes dépendantes. C’est pourquoi je me suis orientée vers le maintien à domicile où j’ai eu le sentiment de travailler dans un cadre plus agréable, aussi bien pour le bénéficiaire que pour moi-même. C’est comme cela qu’une simple opportunité professionnelle est devenue une véritable vocation sociale. Je ne m’ennuie jamais dans ce métier et j’éprouve une véritable satisfaction à aider les personnes fragiles.
Le diplôme en poche, j’ai postulé dans plusieurs structures. J’ai été séduite par Sous Mon Toit (réseau Destia) car le responsable d’agence de Franconville de l’époque m’avait présenté un projet d’accompagnement convaincant.
Pendant 3 ans, mes missions en tant qu’auxiliaire de vie ont consisté principalement à réaliser la toilette, le repas ou l’entretien de la maison des bénéficiaires. A cela s’ajoutait un accompagnement plus global : j’encourageais les personnes fragiles à réaliser des activités pour éviter l’isolement et favoriser leur autonomie.
Au mois de septembre 2018, la responsable d’agence m’a confié le poste de coordinatrice d’agence. C’est ainsi qu’aujourd’hui, je m’occupe des plannings et du management des auxiliaires de vie. Grâce à mon expérience, je connais et comprends les difficultés que rencontrent parfois les intervenantes sur le terrain et ces dernières me font confiance. Parallèlement à ces tâches, je m’occupe de la relation avec les prescripteurs et les familles. La patience et l’écoute sont les deux qualités essentielles pour établir une relation de confiance avec les différents interlocuteurs.