Je travaille depuis plus d’un an en tant qu’auxiliaire de vie au sein de Destia Reims (Sous mon toit).
Cela fait maintenant de plus de 20 ans que j’exerce dans le milieu du maintien à domicile. Avant cela, ma vie professionnelle a été ponctuée de « petits boulots » dans divers secteurs comme la restauration, la banque ou encore l’industrie. L’orientation vers le maintien à domicile s’est faite grâce à une opportunité professionnelle au sein d’une association dans laquelle je suis restée près de 15 ans.
Pleinement épanouie dans cette nouvelle expérience, j’ai souhaité m’inscrire sur le long terme en passant un certificat d’auxiliaire de vie au sein de l’AFPA.
Parallèlement à mon poste d’intervenante en association, j’ai eu une courte expérience en maison de retraite mais celle-ci ne fut pas satisfaisante. Les conditions d’accompagnement de l’Ehpad étaient, selon moi, insuffisantes pour le bien-être des personnes âgées.
C’est pourquoi, j’ai préféré me consacrer pleinement à mon poste d’auxiliaire de vie à domicile. Par la suite, j’ai intégré le secteur privé en travaillant au sein d’une structure concurrente au réseau Destia. Toutefois, le manque d’écoute de la part des responsables m’a poussé à chercher ailleurs. Dès lors, j’ai postulé à l’agence Destia sur les conseils d’une ex-collègue de travail.
Je suis très satisfaite de la relation que j’entretiens avec Charlène, la responsable de l’agence, qui tente toujours de trouver une solution lorsqu’on rencontre un problème. Je me sens écoutée au sein de Destia et cela m’importe beaucoup.
Aujourd’hui, j’accompagne plusieurs profils fragiles. Parmi les bénéficiaires dont j’ai la charge, j’interviens auprès d’un jeune handicapé pour lequel je réalise quotidiennement le lever du lit, l’habillage et l’aide à la toilette ainsi que la prise de repas.
J’accompagne également deux personnes âgées atteintes à des stades différents de la maladie d’Alzheimer :
- Pour celle qui est à un stade peu avancé, mon intervention consiste principalement à la stimuler par des promenades extérieures et des sujets de discussion. J’essaye notamment de lui faire mémoriser le parcours de promenade et la liste des courses.
- La seconde bénéficiaire atteinte de la maladie est plus dépendante. Ma tâche consiste principalement à l’aider pour sa toilette. Je fais en sorte qu’elle réalise elle-même certains gestes pour stimuler ses réflexes. C’est une démarche essentielle pour maintenir son autonomie.
J’exerce ce métier avec patience et toujours dans la bonne humeur. Le sourire, c’est la clé d’un accompagnement réussi !